FRATERNITE MATIN
Les représentants des organes de gestion des élections en Afrique de l'ouest réunis en assemblée annuelle, la semaine dernière à Abuja, au Nigeria, ont reconnu que l'indépendance, l'intégrité et le professionnalisme sont des facteurs essentiels dans leur activité. A cette assemblée annuelle du Réseau des commissions électorales de l'Afrique de l'ouest (Resao), où la Côte d'Ivoire était représentée par Bamba Yacouba, vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), il a été question du rôle de ces institutions dans la promotion de la paix et de la démocratie. C'est pourquoi, les participants ont prévu accroître leurs expériences à travers l'envoi d'observateurs dans des pays. Les débats ont porté sur la création d'un institut ouest-africain spécialisé dans les élections comme le centre de formation électorale en Afrique de l'est.
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LE NOUVEAU REVEIL
Un grave accident de la circulation s'est produit mardi dans la commune de Cocody à Abidjan, à la Riviera 3. Un mini car, à bord duquel se trouvait plus d'une trentaine d'éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), roulant à vive allure, après avoir percuté une voiture de marque Mercedes, un taxi compteur et un camion de ramassage d'ordures s'est immobilisé. Six personnes étendues, inertes, sur la chaussée, un septième, habillé en tenue de ville, luttant contre la mort (il succombera les minutes qui suivent de ses blessures). Au dire des témoins FRCI, les victimes sont du Bataillon d'Anyama, venues dans la capitale économique pour une mission. "Ils ont été lâchés par les freins du véhicule", ont précisé un des militaires et d'autres témoins.
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L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
Des parents d'élèves venus dénoncer la tricherie lors du concours d'entrée 2012, à l'Ecole militaire préparatoire et technique (EMPT), ont été bastonnés mardi devant le ministère de la Défense au Plateau à Abidjan par des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Des parents d'élèves, une dizaine environ, sont regroupés devant la cité policière faisant face au ministère de la Défense. Dans l'attente des autres pour démarrer véritablement le sit-in, ces parents en majorité des femmes échangent sur la situation qui justifie leur présence en ces lieux. Un officier des FRCI avec près d'une vingtaine de ses éléments vont bastonner pendant environ un quart d'heure ces parents d'élèves. A la clé, plusieurs blessés dont deux femmes et un jeune, atteints gravement et conduits dans le centre de santé le plus proche. Ce sont 28 enfants entrés à l'EMPT, après avoir été reçus au premier test, qui ont été déclarés non admis au second concours.
