Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

 Après le match aller à Abidjan, le Sénégal et la Côte d'Ivoire se donnent rendez-vous ce samedi au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, pour le compte du match retour de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (Can) prévue en Afrique du Sud. Laquelle des deux équipes s'offrira-t-elle le précieux sésame pour le voyage au pays des Bafana Bafana ? A Abidjan comme à Dakar, les supputations vont bon train. Pour les Ivoiriens, les Éléphants confirmeront le résultat de la manche aller par une autre victoire. Dans la capitale sénégalaise, on croit dur comme fer à la victoire des Lions. Lors de la cérémonie du lancement du 12e Gaiendé en vue de la mobilisation du peuple sénégalais derrière son équipe, El hadji Malick Gackou, ministre des Sports sénégalais, au nom du président Macky Sall, a été clair. "Dans ce match contre la Côte d'Ivoire, l'honneur de notre pays est en jeu. Parce que le Sénégal ne doit pas être absent du rendez-vous des meilleures équipes du continent", a-t-il souligné.

 LE NOUVEAU REVEIL

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 Plus d'un demi-millier d'Ivoiriens vivant en République démocratique du Congo (RDC) ont accueilli en fanfare le président Alassane Ouattara hier, lors d'un échange d'une heure, qu'il a eu avec eux dans la soirée, à Kinshasa, en marge du 14ème sommet de la Francophonie. Alassane Ouattara s'est voulu intraitable et d'une rare clarté, vis-à-vis des ennemis de la paix en Côte d'Ivoire, maintenant qu'il a réussi à mettre le pays sur les rails de la normalisation. "La Côte d'Ivoire est en paix et nous devons tous œuvrer, y compris ceux qui ont une tentative malheureuse de déstabilisation (en août dernier à Abidjan), à ce que le pays continue dans la paix. Je voudrais leur dire qu'il n'est pas possible de déboulonner ADO (Alassane Dramane Ouattara)", a-t-il martelé. Avec une allusion nette à tous les extrémistes du camp de l'ancien président Laurent Gbagbo qui sont encore en marge de la République. Et d'insister : "Le désordre ne passera pas avec ADO".

 L'INTER

 La Françafrique, c'est fini ? C'est du moins ce qu'a laissé entendre le président français, François Hollande, depuis Dakar au Sénégal où il est arrivé vendredi. "Le temps de la Françafrique est révolu", a-t-il lancé du haut du perchoir de l'Assemblée nationale. "Il y a la France et l'Afrique. Avec des relations fondées sur le respect, la clarté et la solidarité", a-t-il dit. Le président français a assuré que l'ère des porteurs de valise qui alimentaient le réseau Françafrique est dépassée. "La clarté, c'est la simplicité dans nos rapports d'Etat à Etat. Les émissaires, les intermédiaires et les officines trouvent désormais porte close à la présidence de la République comme dans les ministères", a insisté le successeur de Nicolas Sarkozy. A la différence de ses prédécesseurs, Hollande prône une relation "claire, transparente et fondée sur la solidarité" entre l'ancienne métropole et ses ex-colonies.