Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La célébration de l'édition 2012 de la Journée africaine de la médecine traditionnelle a porté sur le thème : "Décennie de la Journée de la médecine traditionnelle : quel impact ?". Une invite lancée aux acteurs à apprécier ou à mesurer le véritable impact de l'institution de la Journée sur l'évolution de la pratique de la médecine traditionnelle. Mieux, le représentant résidant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Abidjan, Dr Allarangar Yokouidé, a salué les résultats enregistrés au cours de la décennie. Notamment dans la mise en œuvre de la stratégie régionale de médecine traditionnelle. Aussi, a-t-il noté l'intensification de la recherche en vue de produire des "preuves scientifiques" de la capacité de guérison des plantes médicinales de certaines pathologies. Malgré ces progrès, beaucoup restent à faire en termes de renforcement de capacités de recherche, de capacités institutionnelles et d'intégration de bonnes pratiques.

LE PATRIOTE

 Laurent Akoun, porte-parole, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), a été condamné vendredi à six mois de prison ferme pour trouble à l'ordre public à l'issue d'un procès qui aura duré environ quatre heures d'horloge. L'un de ses avocats, Me Toussaint Zahui Dako, qui a qualifié ce verdict de "politique", a indiqué que la défense compte faire appel. Le procureur Allah Kouadio avait requis cinq ans de prison pour des propos tenus par ce responsable du FPI lors d'une réunion avec des militants. Les propos incriminés accusent le président Alassane Ouattara de " mentir" et d'avoir voulu "tuer Gbagbo". Pour le législateur, ces propos "poussent à la révolte et sont de nature à menacer l'ordre public et à créer des troubles politiques graves". Le Procureur de la République a fustigé "un appel à l'insurrection". Le procès terminé, Laurent Akoun a été conduit à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Sa défense, elle avait réclamé une " relaxe pure et simple", au motif que l'accusation est infondée.

 LE MANDAT  

La justice ghanéenne continue de faire durer le suspense sur le verdict de l'affaire Koné Katinan. Prévu pour être livré ce vendredi, c'est finalement le 5 septembre que l'opinion sera située si oui ou non le porte-parole de l'ex-président Laurent Gbagbo sera extradé. Mais en dessous de ce ballet judiciaire, une véritable bataille politico-diplomatique est menée. L'affaire qui jusqu'à là, circonscrit entre les deux nations frères, Le Ghana et la Côte d'Ivoire, prend une dimension sous-régionale et même africaine. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) veut s'ingérer en apportant son arbitrage sur ce dossier sensible qui, si on n'y prend garde, pourrait entraîner un relâchement dans les relations bilatérales entre Abidjan et Accra, a-t-on appris de sources diplomatiques.