FRATERNITE MATIN
Sept cent onze élèves gendarmes ont été présentés au drapeau mardi. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi. Ces 711 jeunes ont été sélectionnés parmi 18 000 candidats au concours d'entrée à l'école de gendarmerie. C'est après la formation commune de base qui a duré du 12 mai au 15 août qu'ils intègrent ainsi ce corps d'élite. Paul Koffi Koffi a saisi l'occasion pour mettre en garde les militaires qui se rendraient coupables d'actes répréhensibles contre leur pays. "Il ne sert à rien de se précipiter aux différents concours des écoles militaires et d'adopter des attitudes répréhensibles une fois entré, nous allons sévir dorénavant", a-t-il déclaré. "Durant votre formation, nous allons prendre des décisions de renvoi de ceux qui n'obéissent pas à la discipline militaire. Nous n'avons pas besoin de brebis galeuses et surtout d'éléments qui viennent juste faire acte de présence et porter la tenue militaire", a-t-il lancé à l'égard des gendarmes.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
A l'occasion de sa visite au Sénégal du 23 au 25 août, Essis Esmel Emmanuel, directeur général du Cepici (Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire) a obtenu de l'Apix (Agence de promotion des investissements et des grands travaux du Sénégal), représentée par son directeur général, Diene Farba Sarr, la signature d'un protocole d'accord. Ledit accord vise à fixer les conditions d'un cadre de collaboration entre le Cepici et l'Apix pour des prestations mutuelles de services, en vue de renforcer les capacités des deux structures et de redynamiser les associations régionales et internationales regroupant les agences nationales de promotion des investissements. La collaboration naissante entre ces deux structures va d'une part, contribuer à la promotion des deux pays comme destination privilégiée des investissements directs, et d'autre part, constituer un facteur déterminant pour le rayonnement des économies de la zone ouest-africaine.
LE PATRIOTE
Mardi, le président Alassane Ouattara qui dirige le Conseil national de la sécurité (CNS) et les membres dudit conseil se sont retrouvés autour de la table pour passer au peigne fin la situation sécuritaire du pays marquée ces derniers mois par les attaques ciblées contre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Il est 16 h (locale et GMT), lorsque les membres du CNS prennent place dans la salle de réunion. Ils sont rejoints peu après par le président de la République visiblement détendu. La porte de la salle se referme pour ne rouvrir quatre heures après, c'est-à-dire à 20 h. Selon le communiqué final lu à la fin de la rencontre par le secrétaire général du Conseil, Charles Donwahi, la situation sécuritaire a été au cœur des échanges. Le Conseil a fait, a-t-il dit, un point précis des attaques menées ces derniers mois contre les positions des FRCI, avant de décliner leur nature, leur provenance et surtout leur teneur au chef de l'Etat. Face à cela, le président du Conseil national de la sécurité a décidé d'apporter des moyens additionnels à l'armée nationale pour faire face aux actions de déstabilisation.