Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Le Conseil économique et social (CES) fait peau neuve avec des bâtiments neufs, des bureaux et salles rééquipés de matériel de dernière génération (climatisation moderne, informatisation, site internet). Salle des pas perdus, auditorium, bureaux du président et du porte-parole, salle des plénières… rien n'a été négligé afin d'offrir un environnement de travail sain aux futurs conseillers. "Le budget estimatif était évalué à 600 millions de franc CFA au départ. Mais l'ampleur des tâches à accomplir en raison de la vétusté et de l'insalubrité des lieux a entraîné des travaux supplémentaires dont le coût s'élève à 200 millions de franc CFA", a indiqué le porte-parole du CES, Antoine Hauhouot Asseypo. Il a ajouté que les travaux étaient prévus pour durer 45 jours "mais finalement, ils ont duré 180 jours en raison des lenteurs administratives et des problèmes de décaissement". Il a précisé que la restauration du siège s'est faite sur le budget de fonctionnement du CES qui s'élève à 3,6 milliards de franc CFA.

 

- Advertisement -

LE PATRIOTE

L'audition des ex-barons de la filière café-cacao a repris mardi. A la barre, les responsables de la Bourse du café-cacao (BCC) et du Fonds de régulation et de contrôle (FRC). D'entrée, le président de la BCC, Tapé Doh, a réfuté les accusations portées contre lui. Selon lui, la gestion de la filière a été confiée à des spécialistes, lui n'ayant rien à voir avec la gestion quotidienne de la structure car étant un paysan et président de Conseil d'administration. Il a cependant révélé que de nombreux décaissements l'ont été au profit du gouvernement Gbagbo et des chèques qui ont profité à l'ancien régime. Ce fut ensuite le tour du directeur général du FRC, Firmin Kouakou, de la présidente du conseil d'administration, Angéline Kili de se retrouver à la barre. Firmin Kouakou a révélé qu'une rubrique "appui institutionnel" qui existait au niveau du budget des structures servait à soutenir l'action gouvernementale sur ordre de la présidence.

 

LE MANDAT

Evoquant la série d'attaques meurtrières qui ont frappé ces dix derniers jours l'ouest du pays, le Premier ministre ivoirien , Jeannot Kouadio-Ahoussou, en visite aux Etats-Unis, a déclaré mardi à Washington que "des irréductibles continuaient à s'organiser pour attaquer la Côte d'Ivoire, principalement à partir du Liberia". "Ce sont des soubresauts d'un régime sanguinaire, les derniers soubresauts du régime sanguinaire de Laurent Gbagbo. Et cela ne peut pas remettre en cause la réconciliation nationale", a-t-il ajouté, confirmant le "maintien" d'une rencontre, le 13 juillet, avec le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M. Gbagbo. Ces actions "ne peuvent pas déstabiliser le régime, mais ça perturbe", a poursuivi le Premier ministre, selon qui "la sécurité revient globalement dans le pays" et les forces de l'Onu et ivoiriennes "sont en train de sécuriser la frontière ouest".