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FRATERNITE MATIN
La moisson est bien maigre pour les entreprises ivoiriennes. Au tableau d'affichage, seulement 100 sociétés sont certifiées sur un ensemble de 3000, a révélé jeudi à Abidjan Adama Yéo, du Bureau Véritas, donnant tout le sens des Journées ivoiriennes des entreprises certifiées (JIEC). Il s'agit pour les organisateurs de faire prendre conscience de l'importance de la certification. De fait, la Côte d'Ivoire est éligible à la loi américaine Agoa et le pays amorce une relance de son économie. Il appartient aux opérateurs de suivre la mouvance de sorte à reconquérir ou capter les parts de marché importantes dans la région ouest-africaine et partant, tirer profit des opportunités qu'offre le marché américain. La certification devient, dès lors, un élément stratégique dans cette démarche. La certification procure aux partenaires la certitude que l'entreprise a la capacité de fonctionner efficacement.
LE NOUVEAU REVEIL
Après avoir entretenu le suspense sur sa participation au conclave de Grand-Bassam, le Front populaire ivoirien (FPI) a rejoint les autres partis de l'opposition. Le conclave de relance du dialogue politique entre le pouvoir et l'opposition a effectivement démarré vendredi à Grand-Bassam. Après le discours du Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio et à l'heure du cocktail, l'on pouvait s'apercevoir d'une ambiance conviviale entre le Premier ministre et le chef de la délégation du FPI, Dano Djédjé, maos également entre responsables de l'opposition et ministres du gouvernement. Retirés à huis clos dans la salle des banquets, les participants ont entamé les discussions. Un communiqué final marquera la fin des assises.
LE MANDAT
L'atmosphère sensible en Côte d'Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité dans la sous-région. C'est le constat du récent rapport des Nations unies. Pour pallier cette situation, le régime de sanctions sur les armes et diamants en Côte d'Ivoire a été reconduit jusqu'au 30 avril 2013. Le représentant de la Côte d'Ivoire à l'Onu, Youssoufou Bamba, a expliqué le régime de sanctions. Cela implique pour les États d'empêcher la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, d'armes et de matériel connexe à la Côte d'Ivoire, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d'aéronefs battant leur pavillon, que ces armes et ce matériel aient ou non leur origine sur leur territoire. Néanmoins, ces nouvelles sanctions ne s'appliqueront plus ni à la fourniture de services de formation, de conseils et de compétences spécialisées en rapport avec les fonctions de sécurité et militaire, ni à la fourniture de véhicules civils aux forces de sécurité ivoiriennes.