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FRATERNITE MATIN
Tirant les leçons de sa première visite d'État à l'ouest, le président Alassane Ouattara est revenu sur la question du foncier rural, source de tant de conflits en Côte d'Ivoire, particulièrement dans cette partie du pays. Alassane Ouattara estime que la loi de 1998 sur le foncier a été votée, certes, mais n'a pas été suffisamment appliquée, ce qui lui fait dire qu'elle n'a pas été efficiente. Il laisse le soin à l'Assemblée nationale qui devra élaborer une nouvelle loi à cet effet. Le président a, encore une fois, appelé les Ivoiriens en exil à rentrer chez eux pour prendre part à la reconstruction nationale. "Que ceux qui n'ont rien à se reprocher et à qui nous n'avons rien à reprocher rentrent", plaide-t-il. Une précision faite à dessein pour expliquer que ceux qui ont commis des crimes de sang ou des crimes économiques devront nécessairement en répondre devant les tribunaux, "sans exception et sans acharnement".
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
Un atelier sous-régional de trois jours sur les aides de l'Union européenne aux pays africains se tient à Abidjan depuis mardi. Comment optimiser l'utilisation des ressources mises à disposition des Etats par l'Union européenne à travers le 10ème Fed (Fonds européen de développement) et préparer la programmation du 11ème, tel est le sens de l'atelier. Selon le comité d'organisation, cet atelier servira de cadre d'évaluation des recommandations de la précédente réunion de Ouagadougou et d'identification des contraintes liées à l'absorption des ressources octroyées par l'Union européenne. C'est aussi l'occasion pour les différentes cellules de partager les expériences en matière d'appui budgétaire et envisager la mise en place d'un dispositif de pilotage du programme indicatif régional.
LE PATRIOTE
Fin d'exil pour trois partisans de l'ex-président déchu Laurent Gbagbo. Kabran Appiah (ex député), Mel Eg Théodore (ex ministre) et Henriette Lagou (ex ministre) sont rentrés au pays mardi en début d'après-midi, exactement à 14h30 (locale et GMT). Au plus fort de la crise post-électorale, ces derniers avaient fui le pays pour se réfugier au Ghana voisin. Un peu plus d'un an après, ils ont décidé de regagner leur pays. Ces trois personnalités répondent ainsi à l'appel du président de la République qui ne cesse de demander aux exilés qui n'ont rien à se reprocher de rentrer dans leur pays parce que rien ne leur arrivera. Depuis mardi donc, ces trois pro-Gbagbo ont regagné leurs familles, mettant ainsi un terme à un supplice qu'ils s'étaient eux-mêmes imposés.
