Agence congolaise de presse
La société civile du Nord-Kivu soutient l'option militaire préconisée par le chef de l'Etat pour mettre un terme à la crise qui dure dans cette partie de la RDC, a indiqué M. Alphonse Kubuya, président du Baraza la Wazee (conseil provincial des sages) au Nord-Kivu à l'issu des échanges le 27 août avec le ministre Richard Muyej Mangez qui séjourne dans cette province pour s'enquérir de la situation sécuritaire. "La population du Nord-Kivu en a marre avec la guerre et l'instabilité qui n'ont que trop duré", s'est chagriné M. Kubuya pour qui la neutralisation par la voie militaire des groupes armés remettra le respect au Congo et aux Congolais.
Le Potentiel
Les Nations unies, présentes en RDC avec la MONUSCO, ont été les premières à relancer le débat autour de l'urgence qu'il y avait à activer le volet politique de la crise dans les Grands Lacs. Confirmant l'implication des troupes de la MONUSCO dans les combats engagés autour de Goma par les Forces armées de la RDC, Martin Kobler, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Congo et patron de la MONUSCO, a indiqué que, malgré le soutien des troupes onusiennes, "l'action militaire n'est pas une solution magique". "Il n'y a pas de solution militaire à ce conflit", a estimé M. Kobler, appelant à la poursuite des entretiens de Kampala entre le gouvernement et le M23. Ce dernier, faut-il rappeler, s'était brièvement emparé de Goma en novembre 2012 lors d'une offensive que la MONUSCO n'avait daigné stopper. Pour des raisons restées obscures jusqu' à ce jour.
La Prospérité
C'est devant les professionnels des médias que les membres du collectif des ONG des Droits de l'Homme de la RDC se sont insurgés publiquement contre la formation d'un gouvernement d'union nationale, au sortir des travaux des concertations nationales qui s'ouvrent ce 4 septembre. Ce plan, pour les amis de Richard Bondo, est de nature à déstabiliser les institutions. Il viole, disent-ils, non seulement la Constitution de la République, mais aussi les objectifs clairs tracés dans l'ordonnance Présidentielle du 26 juin 2013, portant création, organisation et fonctionnement des concertations Nationales. "Les délégués concertateurs n'ont reçu aucun mandat de déstabiliser l'institution gouvernement tant et si bien que l'ordonnance du 26 juin 2013 porte de conjurer toute tentative de déstabilisation des institutions dont le Gouvernement en fonction. Celui-ci repose légitimement sur les articles 78, 90 et 91 de la Constitution", indique le document du collectif des ONG des Droits de l'Homme en RDC, lu par Richard Bondo.