Revue de la presse de la RDC

Afriquinfos Editeur
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Agence congolaise de presse (ACP)

Les accusations lancées depuis le 17 octobre dernier par Radio France Internationale (RFI), et France 24, deux médias publics français, contre la RDC et son Président en rapport avec l'assassinant, début juin 2010, de l' activiste congolais des droits de l'homme, Floribert Chebeya, s'inscrivent dans le cadre d'une campagne de dénigrement pour livrer un dirigeant africain à la vindicte de l'opinion avant de lui régler son compte, a déclaré, mardi, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. "Tout s'est passé comme si le but poursuivi par ces médias publics de l'Hexagone ,un pays étranger, était d'intoxiquer aussi bien la justice que l'opinion publique avec une fausse information sur une culpabilité du chef de l' Etat de la RDC dans une affaire criminelle dans laquelle il n'a été à aucun moment cité", a dit le ministre Mende affirmant que l'objectif est de discréditer l'indocile Joseph Kabila et de donner une justification morale à ceux qui pourraient se charger de le neutraliser. M. Lambert Mende accuse le cinéaste Thierry Michel et la journaliste Stéphanie Braquelais d'avoir conduit d'eux-mêmes l'enquête judiciaire et identifié un témoin parmi les condamnés fugitifs qu'ils ont interrogé sur antenne et à l'écran avant de désigner le coupable.

Le Potentiel

Hier mardi 23 octobre, la Haute Cour militaire, statuant en appel dans l'affaire qui oppose le ministère public et les parties civiles aux assassins présumés de Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, a prononcé trois arrêts avant-dire-droit successivement sur les exceptions et mémoires uniques des prévenus tendant à obtenir la mise en liberté provisoire, l'appel des parties civiles contre l'arrêt avant-dire-droit de la Cour militaire de Kinshasa/Gombe rendu le 16 décembre 2010, les requêtes tendant à obtenir les mesures conservatoires à surseoir l'instruction en cours. Donnant sa position sur l'arrêt avant-dire-droit rendu par la Cour militaire de Kinshasa/Gombe en date du 16 décembre 2012, et répondant aux parties civiles qui réclament l' inculpation du commissionnaire divisionnaire principal John Numbi, la Haute Cour militaire a déclaré que les juridictions répressives sont saisies des faits et ne reconnaissent que les personnes déférées devant elles. En outre, la Cour ne peut pas ordonner au ministère public de poursuivre d'autres personnes. Par conséquent, elle ne pouvait pas étendre sa saisine à l'égard du commissaire divisionnaire principal John Numbi. Elle ne peut, en pleine audience, transformer un témoin en prévenu, rôle qui revient au ministère public. En conclusion, cette exception est non fondée.

La Tempête des Tropiques

L'ambassadeur des Pays-Bas en République démocratique du Congo(RDC) a déclaré, hier mardi 23 octobre, qu'il y a une lourde responsabilité sur la tête de Monsieur Kagame et des personnes qui sont, avec lui, impliquées dans la violation de la souveraineté de l'Etat congolais. Cor van Honk a ainsi répondu aux professionnels des médias, au cours d'un point de presse organisé à la résidence de l'ambassade de la Hollande à Kinsahsa-Gombe, à l'occasion de la fin de la mission des entrepreneurs néerlandais qui ont séjourné du 22 au 23 octobre dans la capitale congolaise.De son avis, les agresseurs doivent quitter le territoire congolais. "Je crois qu'on ne peut pas se douter de la position des Pays-Bas sur la violation de la souveraineté du Congo dans la partie orientale ; c'est insupportable, c'est intolérable. On doit mettre un terme à ça, mais d'une manière durable".