A l’heure où le monde s’indigne de la loi anti-homosexualité qui vient d’être promulguée par le président ougandais, le révérend Simon Lokodo défend la loi et va même bien plus loin.
Au cours de plusieurs interviews pour des chaînes américaines, notamment CNN, il a clamé que les pratiques homosexuelles n’étaient « pas africaines, ni ougandaises ». Il a aussi répondu à l’écrivain et acteur Stephen Fry, lui-même homosexuel, que le viol des jeunes filles par des hommes était une chose tout à fait normale et naturelle, plus naturelle que l’homosexualité.
Il faut rappeler que le révérend Simon Lokodo est le ministre de l’éthique et de l’intégrité en Ouganda et, à ce titre, détenteur d’une certaine influence. Il prétend défendre son pays contre la menace homosexuelle qui s’y étend.
La loi qui est passée condamne les relations homosexuelles à 17 ans de prison au minimum et peut aller jusqu’à la prison à vie pour des relations répétées ou impliquant un mineur. Depuis sa promulgation, une vraie « chasse aux sorcières » a débuté dans tout le pays avec la publication récente de 200 noms d’homosexuels ougandaissupposés.
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