Retour au grand jour de Bachir, le sombre

Afriquinfos Editeur
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Puis, la rumeur prétendit qu’il était caché chez les siens, en pays toubou, à quelques encablures de la frontière entre la Libye et le Tchad. En décembre 2011, il a même été entraperçu à Paris où il a fait, naguère, une partie de ses études universitaires.

Puis, Bachir Saleh Bachir s’était de nouveau évaporé, tel un mirage en plein désert, pour reparaître début mars au Niger, où le gouvernement a admis lui avoir délivré un passeport diplomatique, « sur le conseil et la pression d’un Etat européen que je ne nommerai pas », a même précisé un haut responsable militaire nigérien. Interrogé par Afriquinfos, un ministre, qui requiert l’anonymat, révèle qu’il s’agit de la France, pays avec lequel Bachir Saleh Bachir entretient de longue date des relations suivies.

Selon les révélations du bihebdomadaire nigérien L’Evénement, le passeport diplomatique, établi en décembre 2011, mentionnerait que Bachir Saleh Bachir, « né en 1946 à Agadez », est « conseiller politique » à la présidence. Une fois, l’affaire ébruitée dans la presse, le gouvernement s’est empressé de récupérer le fameux passeport. On ignore si celui qui fut le Noir le plus influent de la Libye s’en est allé vendre son expertise ailleurs. 

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