Ces chiffres ont été divulgués lors d'un échange sur les réserves de gaz de schiste à l'Université métropolitaine Nelson Mandela (NMMU) à Port-Elizabeth, ville côtière du Cap oriental.
Cet événement réunissait des représentants du gouvernement, des milieux académiques et des entreprises publiques pour discuter des questions essentielles lies à l'exploration et à l'éventuelle exploitation du gaz de schiste.
Cette discussion fait suite à une déclaration récente de la ministre sud-africaine de l'Environnement Edna Molewa indiquant que la réglementation sur l'exploration de gaz de schiste était actuellement en cours de consolidation, et que la prochaine question à examiner serait celle de savoir « qui se chargera de l’exploration ».
Le département du développement économique, de l’environnement et du tourisme du Cap oriental (DEDEAT) et la NMMU ont récemment signé un accord de 16 millions de rands (1,5 millions de dollars) sur un projet de recherche pour effectuer une évaluation technique et une analyse socioéconomique du gaz de schiste au Cap oriental.
On estime que les bénéfices économiques d'une exploitation commerciale du gaz de schiste profondément enfoui dans la région de Karoo au Cap oriental pourrait « changer la donne » pour cette province.
Toutefois, des inquiétudes sérieuses ont été soulevées par des parties prenantes représentant les communautés environnantes, au sujet de l'impact environnemental de l'extraction de cette source d'énergie relativement nouvelle.
La DEDEAT a souligné que ce qui manquait actuellement aux débats sociétaux et scientifiques était une connaissance scientifique concernant « les problèmes de fond ».