Il entend ainsi se rendre compte par lui-même de la situation qui prévaut dans le pays, où le CICR renforce sa présence. Depuis des mois, le conflit armé et des violences intercommunautaires sans précédent ont engendré une situation humanitaire catastrophique. D’innombrables familles sont endeuillées ou n’ont pas de nouvelles de leurs proches partis se réfugier dans les pays voisins ou dans différentes régions du pays pour échapper aux violences. Les personnes ainsi déplacées manquent de tout, tandis que celles qui sont déjà retournées chez elles ont tout perdu.
Une conférence de presse clôturant la visite du président du CICR en République centrafricaine aura lieu le vendredi 28 mars à 8h30 à l’hôtel Ledger Plaza, avenue de l’Indépendance de la République centrafricaine à Bangui. Un communiqué de presse sera également envoyé.
Des photos et des vidéos seront également à la disposition des médias.
Tout au long de la semaine, des photos et des déclarations seront publiées sur les comptes Twitter et Facebook du CICR, ainsi que sur son site Internet.
Au cours des trois prochains jours, le président du CICR se rendra auprès de personnes directement touchées par la violence ou subissant les conséquences du conflit. À Bangui, M. Maurer s’entretiendra également avec des représentants des autorités nationales, de l’armée française, de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), ainsi que des Nations Unies. Il rencontrera également des dirigeants et des volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine – principal partenaire du CICR dans le pays –, grâce à laquelle des milliers de blessés ont pu être secourus et des centaines de dépouilles inhumées.
Le CICR mène en République centrafricaine l’une de ses plus importantes opérations dans le monde, avec près de 400 collaborateurs qui s’emploient à soigner les personnes blessées, visiter les détenus, distribuer des vivres et d’autres articles de première nécessité, rétablir l’approvisionnement en eau et aider les membres des familles dispersées par le conflit à rétablir le contact. Avec ses partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-rouge, le CICR vient également en aide aux personnes qui ont fui la violence pour se réfugier au Tchad, en République du Congo, au Cameroun et en République démocratique du Congo.
SOURCE – International Committee of the Red Cross (ICRC)
Suisse, 26 mars 2014