La relance de l’usine d’alumine de Friguia en Basse Guinée n’est pas à l’ordre du jour chez la société Rusal

Afriquinfos Editeur
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Cette information découle d'un entretien accordé par Vladislav Soloviev, premier adjoint au Directeur général de Rusal à une agence de presse russe dénommée "Prime".

Dans cet entretien Vladislav Soloviev révèle que la compagnie Rusal a entamé des  négociations avec le gouvernement guinéen pour une concession portant sur le gisement de bauxite de Dian-Dian, se trouvant dans la même région de la Basse Guinée, tout en faisant preuve d'optimisme sur l'aboutissement de ces négociations avant la fin de l'année en cours, le premier adjoint au Directeur général de Rusal, a indiqué dans cet entretien la relance de l'usine d'alumine de Friguia devait obéir à des impératifs économiques.

Mais que tel n'est pas le cas en ce moment vu que l'usine ne rapporte pas grand-chose, selon nos sources.

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L'usine de Friguia ne serait pas la seule concernée par cette politique de Rusal et des unités industrielles basées aussi en Jamaïque vont subir le même sort, rapportent nos sources.

Rusal pourrait ainsi utiliser l'opportunité que lui offrent ses usines en construction en Sibérie, pour  compenser les pertes enregistrées au niveau des  "usines qu'elle considère aujourd' hui comme non-rentables".

Dans la même lancée, Rusal serait en train de planifier "la réduction de 8 à 10% du volume de sa production, ce qui représente près de 400 mille tonnes d'aluminium par an".

Il est également question de fermer certaines usines ne remplissant pas les questions dans le respect des normes écologiques. Le Conseil d'administration de la compagnie va en décider  avant septembre 2012, à e croire nos sources.

Les russes ne relanceront l'usine de Friguia située à une centaine de kilomètres de la capitale que lorsque le prix de la tonne d'alumine connaîtra une hausse de près de 400 dollars.