Tout le monde veut être servi, mais rares sont ceux qui y parviennent. Le soir, de guerre lasse, les automobilistes laissent leurs véhicules sur place, dans l’espoir d’être servis parmi les premiers le lendemain. Certains vont à longueur de journée d’une station à l’autre, à la recherche d’un bidon d’essence. Peine perdue !
Les chauffeurs de taxi cachent difficilement leur rage. Les motos-taxis étant interdits dans le centre-ville, certains citoyens ont renoué avec la marche et le vélo.
Les importateurs de carburant soulignent qu’ils n’ont pas de stocks de carburant. D’autres parlent de spéculation, sans pour autant étayer leurs accusations.