"La présence de ces groupes armés constitue une menace pour l'organisation des prochaines élections locales, provinciales, législatives et présidentielles", a-t-il affirmé. Le 24 janvier, au cours d'un meeting populaire tenu dans le territoire de Fizi, M. Mulondani avait indiqué que la présence de ces miliciens armés est de nature à perturber les activités de la population locale. Parmi les groupes armés présents dans ces moyens plateaux, il a cité notamment celui de Maï Maï Yakutumba, Bwakasala et Mayele.
M. Mulondani a affirmé que ces miliciens sont positionnés sur les montagnes qui surplombent le secteur de Tanganyika. "Il y a la population qui a des champs vers les montagnes et qui ne sait plus accéder à leurs champs. Il y a des creuseurs artisanaux qui vont dans les montagnes pour chercher de l'or, mais qui ne pas aller parce qu'il y a des groupes armés", regrette-t-il. Le chef de secteur affirme que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont en train de traquer ces miliciens. Il souhaite que ces derniers se rendent plutôt à l'armée pour être démobilisés.
