RDC/Présidentielle : une étude révèle la mainmise du gouvernement sur le processus électoral et craint un scrutin de « tous les dangers »

Afriquinfos
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Kinshasa (© 2018 Afriquinfos)- Le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC) basé à l’université de New York a, à nouveau rendu public les conclusions d’une étude portant sur le processus électoral en cours en RDC. Dans celles-ci, il est fait état de la mainmise du pouvoir de Kinshasa sur les institutions chargées d’organiser les scrutins à venir. Ce qui est de nature à piper les dés avant le début des joutes électorales.

Dans l’étude publiée par GEC, le Commission Electorale nationale (Ceni) et la Cour Constitutionnelle ont été épinglées. Selon les auteurs du rapport, ces institutions sont sous la coupe de la Présidence de la république en raison de la capacité de cette dernière «à contrôler, coopter ou diviser les différentes forces politiques et sociales qui devraient servir de contrepoids ». Cette « mainmise sur les institutions chargées d’assurer la transparence du processus électoral rend quasi-inopérants les garde-fous existants dans les différents textes qui régissent ces institutions », poursuit l’étude.

Cette nouvelle sortie du GEC intervient quelques jours après celle donnant pour favoris des intentions de vote les opposants Félix Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti historique de l’opposition) et Vital Kamerhe de l’Union pour le Congo, ancien président de l’Assemblée nationale passé à l’opposition. En tout, vingt-et-un (21) candidats prendront part à l’élection présidentielle fixée au 23 décembre 2018. Un scrutin duquel est exclu l’actuel président Joseph Kabila qui a positionné, Emmanuel Rmazani Shadary comme candidat du parti au pouvoir.

S.B

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