Le mouvement forcé des populations a atteint son paroxysme au dernier trimestre de l'année dernière. Comparé à 1.709.278 rapportés au 30 septembre 2011 par différentes commissions provinciales chargées du mouvement des populations, le nombre des déplacés internes a augmenté de 67.385 personnes. Cette augmentation résulte principalement de l'accroissement de plus de 20% des populations déplacées au Sud-Kivu et au Maniema.
Quant au mouvement de retour dans leur milieu d'origine, le nombre des personnes retournées au cours des 18 derniers mois est passé de 822.688 en septembre à 724.169, à la fin décembre, alors que la province du Nord-Kivu a enregistré 900 cas de retour au dernier trimestre 2011.
La persistance des déplacements des populations dans la partie orientale de la RDC se justifie par l'activisme permanent des groupes armés et la poursuite des opérations militaires des FARDC (Forces Armées de la RDC) contre ces groupes.
