R.D. Congo : Les populations civiles en danger

Afriquinfos Editeur
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CICR – Communiqué de presse n° 13 / 145
29 août 2013 

Le CICR est vivement préoccupé par les tirs d’obus qui ont touché  des zones  habitées en ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi que la localité frontalière de Gyseni au Rwanda.  Les affrontements se poursuivent également dans d’autres territoires du Nord-Kivu, en particulier ceux de Nyiragongo et de Rutshuru.

« Le fait que des zones densément peuplées soient touchées par des obus est particulièrement inacceptable.  Nous rappelons à toutes les forces en présence que le droit international humanitaire interdit les attaques qui ne sont pas dirigées contre un objectif militaire déterminé et que la population civile et les biens civils doivent être protégés », déclare Rachel Bernhard, chef de la sous-délégation du CICR à Goma.

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Les parties au conflit doivent en tout temps faire la distinction entre la population civile et les membres des groupes et forces armés. Toute personne ne participant pas, ou plus, directement aux hostilités doit être respectée et protégée. Les malades et les blessés de guerre civils ou militaires doivent être recueillis et soignés, sans distinction de caractère défavorable. Ils doivent recevoir les soins médicaux qu’exige leur état. L’intégrité physique et la dignité des personnes privées de liberté doivent être respectées.

« Nous poursuivons notre dialogue avec toutes les parties au conflit pour leur rappeler leurs obligations de respecter le droit international humanitaire et de prendre toutes les mesures et précautions nécessaires pour protéger les populations civiles », a ajouté Mme Bernhard.

L’équipe chirurgicale du CICR travaille en collaboration avec le personnel congolais de l’hôpital Ndosho de Goma. Une assistance médicale en médicaments, pansements, substituts de plasma ainsi que du matériel médical parmi lequel du matériel de suture a été fourni à l’hôpital militaire Katindo de Goma. Les équipes du CICR sur le terrain à l’extérieur de la ville continuent de porter assistance en eau et en vivres à des communautés plus isolées touchées par les conflits, parmi elles certaines dans le territoire du Masisi.

Comité International de la Croix-Rouge