L’audition qui s’est déroulée à huis clos, a duré plusieurs heures. Soit 7 heures de temps selon un des avocats de Moïse Katumbi. C’est aux environs de 11 heures que l’interrogatoire a débuté pour terminer à 18 heures. Pendant que durait l’audition, des militants et des sympathisants de l’opposant étaient massés devant le palais de justice où un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé.
En attendant son deuxième interrogatoire ce mercredi, Moïse Katumbi dénonce de «basses manœuvres du pouvoir». Mais la justice congolaise a pris l’affaire au sérieux. Quatre (04) gardes du corps (dont un citoyen américain) de l’ex-Gouverneur du Katanga ont été arrêtés.
A en croire M. Katumbi, l’Américain était chargé d’organiser sa sécurité personnelle. Car, il ne bénéficiait plus de protection depuis qu’il n’est plus gouverneur. Une affirmation justifiée pour Human Rights Watch pour qui l’audition de l’opposant participe à des «manœuvres d’intimidation à l’encontre d’un candidat à la Présidence». Selon l’ONG de défense des droits de l’Homme, la procédure judiciaire est «inspirée par des motifs politiques».
Moïse Katumbi a demandé la protection de la Belgique, a laissé entendre Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères.
Anani GALLEY