Le projet de l’usine Renault en Algérie avance "très bien"

Afriquinfos Editeur
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Le ministre français s'exprimait lors d'un point de presse à l' issue de ses entretiens avec les ministres de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani, et celui de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi.

Un accord-cadre pour la réalisation d'une usine Renault en Algérie a été signé le 25 mai dernier après 15 mois de négociations, alors qu'une joint-venture entre le constructeur français et le partenaire algérien devrait être mise sur pied.

L'accord table sur la production de 75.000 voitures par an, avant d'atteindre progressivement 150.000 unités, dont une partie sera destinée à l'exportation.

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L'usine produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage.

Plus tôt dans la journée, M. Montebourg a rencontré le ministre des de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, Moussa Benhamadi.

A l'issue de cette rencontre, le responsable français a révélé que la téléphonie mobile, la modernisation postale et l' investissement dans la fibre optique sont des chantiers "concrets et constructifs" dans lesquels l'Algérie et la France peuvent coopérer.

Par ailleurs, M. Montebourg a indiqué que son pays désire construire une "alliance industrielle" et conclure un "pacte de coproduction" avec l'Algérie pour créer de l'emploi au profit de la jeunesse des deux pays.

Il a également ajouté que sa visite s'inscrit dans le cadre de la préparation de la venue en Algérie du président François Hollande, prévue pour décembre.

Les visites de hauts responsables français en Algérie se sont multipliées depuis l'arrivée des gauchistes au pouvoir. Des experts ont estimé que ce genre de déplacements vise à relancer les relations entre Alger et Paris.