«Le comité a été marqué par la détermination du président Pohamba à conforter en priorité la cohésion et la réconciliation nationales, au moment où la Namibie abordait une phase décisive pour la consolidation de la démocratie et du développement social et économique.
Sa capacité à gagner la confiance et le soutien de son peuple est remarquable. Au cours de son mandat, il a fait preuve d’un leadership juste et avisé. Durant toute sa présidence, il a constamment conservé une profonde humilité», a souligné Salim Ahmed Salim.
A 79 ans, Lucas Pohamba s’est distingué par son engagement au côté de son peuple. «Sa modération et sa modestie » auraient décisives dans le choix. A cela s’ajoutent à en croire, le comité ses autres qualités entre autres, l’humilité. «Je suis heureux que le comité ait choisi le Président Pohamba comme lauréat 2014 du Prix pour un leadership d’excellence en Afrique. Il a servi son pays depuis l’indépendance et son leadership a renouvelé la confiance de ses concitoyens dans la démocratie.
Il laisse des institutions renforcées par les différentes initiatives prises au cours de son mandat. C’est un modèle pour le continent», a déclaré le fondateur du prix le milliardaire soudanais, Mo Ibrahim. En effet, le président namibien est très connu pour son militantisme et qui lui vaut la confiance de son peuple.
Elu en 2004, il a été réélu en 2009 avec 75% de voix.
Le prix Mo Ibrahim créé en 2007 récompense chaque année les chefs d’Etat africains qui s’efforcent à relever les défis comme, le développement, le bien-être de leurs populations, la bonne gouvernance, la sécurité, l’éducation, la santé…5 millions de dollars échelonnés sur dix (10) ans sont versés au lauréat qui perçoit 200.000 dollars d’allocation annuelle à vie. En plus de cela, le lauréat porteur d’un projet peut se voir octroyer 200.000 de dollars chaque année comme financement.
Après l’ex-chef d’Etat mozambicain Joachim Chissano (2007) et le président cap-verdien Pedro De Verona Rodrigues Pires (2011), le pris Mo Ibrahim n’a plus reçu de preneur. Et c’est Lucas Pohamba qui vient de rompre ce signe indien des présidents africains.
Anani GALLEY
