"Il y a nécessité de renforcer l'architecture de paix et de sécurité sur le continent et de redéfinir les instruments qui traitent des changements de gouvernement inconstitutionnels et dissuadent les rébellions illégitimes", a déclaré M. Zuma en réponse au débat suscité par son discours sur l'état de la nation.
Lors de ce discours prononcé le 17 juin à l'Assemblée nationale, M. Zuma a promis que l'Afrique du Sud s'engagerait pour la paix et la stabilité en Afrique.
Il avait initialement été prévu que la Force africaine en attente, dispositif vital de prévention des conflits, soit opérationnelle en 2008, mais sa mise en place a été différée à 2013, puis à 2015.
La nécessité d'une brigade d'intervention est devenue encore plus cruciale au vu des situations d'instabilité dans certaines parties du continent, a indiqué M. Zuma devant les parlementaires ce vendredi.
La Force africaine en attente fait partie des questions qui seront abordées lors du sommet de l'Union africaine à Malabo, en Guinée équatoriale, en cette fin du mois de juin.