"L'accord de coopération signé à Addis-Abeba a ouvert la voie à un règlement de tous les différends en suspens entre les deux pays. Nous nous engageons à apporter une solution aux litiges sur la région d'Abyei et la démarcation des frontières", a déclaré lundi le président devant le Parlement soudanais.
"L'accord conclu récemment représente une percée dans les relations entre les deux pays, et ouvre de nouveaux horizons pour la coopération dans l'intérêt de nos deux peuples", a-t-il souligné, ajoutant que les instances chargées de la mise en place de l'accord conjoint commenceraient à travailler dès cette semaine.
Le président soudanais a également souligné l'importance de la rupture entre le Soudan du Sud et les groupes armés basés au Kordofan du Sud et dans la région du Nil Bleu, une rupture des liens qui facilitera l'avènement d'une solution politique et pacifique.
En septembre, les deux parties ont signé une série d'accords portant sur diverses questions lors d'un sommet entre les deux présidents à Addis-Abeba, en Ethiopie. En présence des membres du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l'Union africaine sur le Soudan, les deux pays ont conclu trois accords en matière de coopération, de sécurité et d'affaires résultant de la sécession.
Cependant, les accords conclus n'abordent ni la région pétrolière d'Abyei, ni la démarcation des frontières.
Khartoum a rejeté une proposition des médiateurs de l'Union africaine, lesquels suggéraient d'organiser d'un référendum à Abyei en octobre prochain.