Le président kenyan demande l’ouverture de négociations sur les salaires des enseignants

Afriquinfos Editeur
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"Je souhaite que des négociations efficaces soient engagées afin d'éviter tout événement susceptible de perturber le bon déroulement de l'enseignement dispensé à nos enfants", a déclaré le président.

Le fil conducteur de ces négociations doit être l'intérêt national, et tout particulièrement l'intérêt des jeunes, a ajouté le chef de l'Etat.

Après que le gouvernement eut rejeté leurs revendications salariales, plus de 260.000 enseignants ont appelé à une grève nationale à partir de la semaine prochaine.

Outre la question des salaires, le KNUT réclame l'embauche d' enseignants supplémentaires ainsi que le versement d'indemnités de transport, médicales et de conditions de vie difficiles. Le gouvernement a indiqué qu'il examinait à nouveau le budget pour pouvoir embaucher de nouveaux enseignants.

L'année dernière, la grève générale des enseignants a entraîné la fermerture d'environ 10.000 écoles secondaires et de 30.000 écoles primaires.

Les enseignants réclament une augmentation de 50% de l'indemnité de logement et 20% de l'indemnité médicale, alors que le gouvernement a besoin d'environ 290 millions de dollars pour payer les indemnités.

La grève des enseignants intervient au moment où le ministère kenyan de l'Education essaie de rattraper le temps perdu l'an dernier à cause de l'arrêt de travail des enseignants.