Selon un communiqué de la direction de la communication de la présidence du Faso, les chefs d'Etat de la Communauté vont passer en revue les rapports du président du Conseil des ministres de la CEDEAO, du président de la Commission et des différents organes de contrôle de la Communauté.
Des dossiers, à savoir la situation au Mali et en Guinée-Bissau, seront également à l'ordre du jour de cette 41e session.
Sur la crise malienne, les chefs d'Etat devront examiner la mise en oeuvre des décisions prises à l'encontre de la junte lors des précédentes rencontres.
Il s'agit, entre autres, du respect des décisions de la CEDEAO dont celle relative au processus de transition sous la supervision du président par intérim, Dioncounda Traoré, et du Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, à l'abstention de toutes déclarations publiques et l'organisation de fora.
Il s'agit également de l'interdiction d'interférer dans la transition et reconnaître les organes institutionnelles comme seuls légitimes et à l'interdiction de s'opposer au déploiement des forces en attente de la CEDEAO au Mali.
Sur la Guinée-Bissau, les chefs d'Etat examineront la relance du dialogue avec les parties concernées, la mise en place des institutions de la transition, le déploiement des troupes, la demande d'assistance financière immédiate au profit de la Guinée- Bissau et la feuille de route de la transition.
Au cours de la cérémonie d'ouverture de la 41e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat, le nouveau président de la Commission de la CEDEAO, le Burkinabé Kadré Désiré Ouédraogo prêtera serment.
Au regard de l'importance des sujets à examiner, des personnalités telles le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Said Djinnit sont attendues à cette conférence.
