Le président Bouteflika met en garde contre la déstabilisation de l’institution militaire

Afriquinfos Editeur
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"Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre à l'Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles (du pays)", a averti le chef de l"Etat dans un message de condoléances adressé aux familles des victimes du crash de l'avion militaire survenu plutôt dans la journée dans l'est du pays et causant la mort à 77 personnes.

Ce message du président intervient dans un contexte de pré-campagne électorale où le Secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN, parti au pouvoir), Amar Saâdani s'est attaqué dans une interview accordée la semaine dernière au site d'information TSA au chef du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), le général Mohamed Lamine Mediène dit Toufik, l'accusant "d'empêcher le Président Abdelaziz Bouteflika de briguer un quatrième mandat et de s'interférer dans le travail de la justice, des médias et des partis politiques".

Réagissant aux déclarations de M. Saâdani qui l'a pourtant appelé et à maintes reprises à briguer un quatrième mandat lors de la présidentielle du 17 avril prochain, M. Bouteflika a constaté le fait que même si l'opinion publique est habituée "à des dépassements émanant de certains milieux à l'approche de chaque échéance (électorale), cette fois-ci, l'acharnement a pris une ampleur telle que notre pays n'a jamais connue depuis l'indépendance allant jusqu'à tenter de porter atteinte à l'unité de l'Armée nationale populaire ainsi qu'à la stabilité du pays et à son image dans le concert des nations", a regretté le chef de l'Etat.

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