RDC : La possibilité d’un Premier ministre issu de l’opposition écartée

Afriquinfos Editeur
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"Nommer un Premier ministre de l'opposition signifie que lors des élections présidentielles du 28 novembre dernier, le camp présidentiel n'a pas réunie la majorité", a déclaré M. Mwando, qui faisait la restitution de deux semaines de consultions menées avec la clase politique.

M. Mwando a résumé les tendances dégagées à l'issue de ces contacts, en citant dans ce cadre le compromis à trouver sur le programme gouvernemental, l'ouverture des concertations par la mise en place d'un gouvernement d'union nationale et l' organisation des élections.

Par ailleurs, l'informateur du président s'est félicité des consultions avec les différentes forces politiques qui ont répondu à son invitation, sauf l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti de l'opposant Etienne Tshisekedi.

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"Les consultations se sont déroulées dans une ambiance positive et dans le respect mutuel. Cela prouve que les Congolais peuvent trouver des solutions à leurs problèmes dans un dialogue permanent et fructueux", a déclaré M. Mwando.

Il a indiqué qu'il ne voit pas d'inconvénients dans la mesure que le dialogue entre la majorité et l'opposition ne remette pas en cause le processus en cours.

En ce qui concerne la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il a souligné tant du côté de la majorité que du côté de l'opposition, les voix se sont élevées pour recommander sa recomposition en vue de rattraper les élections à venir.

Une plateforme qui regroupe cinq partis politiques de l' opposition soutenant Tshisekedi n'a pas pris part à ces consultations. Mais toutefois elle a envoyé un mémo pour demander le dialogue entre la majorité et l'opposition avant l'installation des nouvelles institutions.