"La plupart des agressions ont eu lieu dans la colline de Rusayo, où les femmes vont chercher le bois pour faire la cuisine", a poursuivi Thierry Goffeau, ajoutant que "l'ONG déplore le manque d'implication des entités de protection de la population civile".
M. Goffeau a accusé les rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), les miliciens Hutus Maï Maï Nyantura et des malfaiteurs évadés de la prison lors de la prise de Goma, le 20 novembre 2012 par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), d'être coupables de ces actes.
En octobre 2012, Heal Africa, hôpital qui prend aussi en charge des femmes violées dans la ville de Goma, province du Nord- Kivu, recensait à peu près 5 000 femmes violées depuis le début de l'année 2012.
A Goma, les femmes qui vivent dans les camps de déplacés, notamment Mugunga III, sont exposées à des risques d'agressions sexuelles, étant donné qu' il y a la présence renforcée des groupes armés à proximité du camp de déplacés.
