L'exportateur d'armes russe Rosoboronexport a déclaré qu'il a fournit rien que des produits à usage militaire "en stricte conformité avec les réglementations juridiques internationales et la législation russe", a déclaré l'attaché de presse de Rosoboronexport Viatcheslav Davidenko aux médias locaux.
Rosoboronexport a nié qu'il a une cargaison à bord de l'avion et n'a aucune information sur les "contenus ou la propriété de la cargaison", a ajouté M. Davidenko.
Toutefois, le service fédéral russe pour la coopération militaire et technique (FSVTS), un organisme fédéral qui supervise la coopération militaire internationale du pays a affirmé qu'il n'a aucune relation avec la cargaison à bord de l'avion."Ces cargaisons ne sont pas passées par FSVTS, donc nous avons rien à dire", a souligné le représentant de FSVTS Andrei Tarabrin aux journalistes ici. L'avion qui se dirigeait vers Damas, transportant un total de 35 passagers à bord, a été contraint d'atterrir à Ankara mercredi sur l'intelligence de la "non-civils cargaison".
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, les diplomates russes étaient arrivés à Ankara pour besoins de services consulaires aux ressortissants russes, mais ils ont été refusé l'accès. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré jeudi que l'avion syrien portait des munitions de fabrication russe destinées pour le ministère syrien de la Défense.
Rosoboronexport et FSVTS ont refusé de commenter sur la déclaration du Premier ministre turc, tout en confirmant que l'avion n'expédiait pas leurs produits vers la Syrie. Le ministère syrien des Affaires étrangères a rejeté jeudi les allégations formulées par le gouvernement turc comme "absolument fausses".
