Selon cette commission provinciale, ces chiffres représentent soit, une augmentation d'environ 100.000 personnes au cours du premier trimestre de cette année.
68% des déplacements sont dus aux attaques des groupes armés, principalement dans les territoires de Manono, Mitwaba et Pweto, mais aussi de Malemba-Nkulu et Moba.
"Les autres déplacements sont le résultat des opérations militaires lancées pour anéantir ces groupes", a indiqué OCHA dans un communiqué, ajoutant que "le territoire de Pweto compte 35% de l'effectif des déplacés internes dans la province".
L'agence onusienne précise que l'essentiel des personnes déplacées internes dans la province (86%) vit dans des familles d' accueil et les autres dans des sites spontanés de Kalemie, Manono, Moba et Pweto.
Les attaques répétées des groupes armés plongent les déplacés dans un cycle de déplacement continu et aggrave la vulnérabilité de ces personnes et des familles d'accueil souvent très démunies.
Leurs besoins prioritaires restent les vivres, les articles ménagers essentiels, les abris et les soins de santé.