Pillay appelle le Mali et la Guinée-Bissau à suivre l’exemple d’élections du Sénégal

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Mme Pillay a félicité le Sénégal pour le déroulement pacifique, libre, et transparent du second tour de l'élection présidentielle dans le pays, en précisant : "A une époque d'incertitude et de violences liées aux élections dans d'autres parties de l'Afrique occidentale, il est réconfortant de voir que le peuple sénégalais, les membres de partis politiques, la société civile et autres parties prenantes ont confirmé la tradition pacifique du pays de transmission démocratique du pouvoir".

Mme Pillay a noté avec préoccupation, toutefois, le risque de voir des résultats très différents dans deux pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment le Mali et la Guinée-Bissau. Au Mali, en particulier, le coup d'État de la semaine dernière a soulevé des doutes quant à la tenue effective des élections prévues pour la fin avril et dans des conditions permettant un scrutin véritablement libre et juste. "Les changements anticonstitutionnels de gouvernement, accompagnés de violence, peuvent avoir un impact dévastateur sur la situation des droits de l'homme", a déclaré Mme Pillay.  "Le Mali a également une bonne pratique en matière d'élections démocratiques au cours des deux dernières décennies, et j'espère qu'il reviendra sur cette voie dès que possible".

"En Guinée-Bissau, le premier tour de l'élection présidentielle du 18 mars était tendu mais heureusement, sans violence à la fin", a déclaré Mme Pillay, en notant que les observateurs internationaux, y compris la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) et l'Union africaine (UA) ont constaté que le premier tour avait été libre et transparent.  Cependant, cinq candidats de l'opposition ont menacé de ne pas participer au second tour, suite à des allégations de fraude électorale, ce qui a accru les tensions dans le pays.

"Il est essentiel que le second tour soit également libre, transparent et sans violences", a déclaré la Haut-Commissaire.  "J'en appelle à tous ceux qui y participent, en particulier les candidats et leurs partisans, à s'abstenir de faire des déclarations provocatrices et agressives.  J'en appelle aussi aux forces de sécurité d'agir conformément à la loi dans ce processus".

"Les populations devraient bénéficier de leur droit à la liberté d'expression et de réunion, mais ont aussi le droit de ne pas être soumis à l'incitation à la haine ou la violence", a ajouté Navi Pillay.

Mme Pillay a félicité le Sénégal pour le déroulement pacifique, libre, et transparent du second tour de l'élection présidentielle dans le pays, en précisant : "A une époque d'incertitude et de violences liées aux élections dans d'autres parties de l'Afrique occidentale, il est réconfortant de voir que le peuple sénégalais, les membres de partis politiques, la société civile et autres parties prenantes ont confirmé la tradition pacifique du pays de transmission démocratique du pouvoir".

Mme Pillay a noté avec préoccupation, toutefois, le risque de voir des résultats très différents dans deux pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment le Mali et la Guinée-Bissau. Au Mali, en particulier, le coup d'État de la semaine dernière a soulevé des doutes quant à la tenue effective des élections prévues pour la fin avril et dans des conditions permettant un scrutin véritablement libre et juste. "Les changements anticonstitutionnels de gouvernement, accompagnés de violence, peuvent avoir un impact dévastateur sur la situation des droits de l'homme", a déclaré Mme Pillay.  "Le Mali a également une bonne pratique en matière d'élections démocratiques au cours des deux dernières décennies, et j'espère qu'il reviendra sur cette voie dès que possible".

"En Guinée-Bissau, le premier tour de l'élection présidentielle du 18 mars était tendu mais heureusement, sans violence à la fin", a déclaré Mme Pillay, en notant que les observateurs internationaux, y compris la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) et l'Union africaine (UA) ont constaté que le premier tour avait été libre et transparent.  Cependant, cinq candidats de l'opposition ont menacé de ne pas participer au second tour, suite à des allégations de fraude électorale, ce qui a accru les tensions dans le pays.

"Il est essentiel que le second tour soit également libre, transparent et sans violences", a déclaré la Haut-Commissaire.  "J'en appelle à tous ceux qui y participent, en particulier les candidats et leurs partisans, à s'abstenir de faire des déclarations provocatrices et agressives.  J'en appelle aussi aux forces de sécurité d'agir conformément à la loi dans ce processus".

"Les populations devraient bénéficier de leur droit à la liberté d'expression et de réunion, mais ont aussi le droit de ne pas être soumis à l'incitation à la haine ou la violence", a ajouté Navi Pillay.