11 pays ratifient la Convention sur les Armes à sous munition à Lomé

Afriquinfos Editeur
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Organisé par le Secrétariat de la CCM en partenariat avec le PNUD et les gouvernements du Togo, de la Norvège, du Ghana et de la Zambie, le séminaire de Lomé a lieu à l’Hôtel Sarakawa et constitue le prolongement de la Conférence régionale sur «l’universalisation de la CCM » qui s’était tenue en mai 2012 à Accra. 47 Etats d’Afrique subsaharienne participent à la rencontre de Lomé où 18 d’entre eux vont ratifier ce traité. Parmi les participants, 7 n’ont pas encore signé la Convention. Au cours du rendez-vous ghanéen, l’engagement des Etats africains à soutenir activement l’universalisation de la CCM et le renforcement de ses normes a été déclaré.

Cette rencontre de Lomé cherchera à poursuivre l’universalisation de la CCM ainsi que les efforts liés à sa mise en œuvre sur le continent africain. Elle représente une grande opportunité pour encourager l’adoption de législations nationales consistantes avec les normes de la Convention et ce tout particulièrement dans les cas où un effort relativement limité est nécessaire pour parvenir à ce résultat.

Presque deux tiers des Etats Parties à la Convention sont des Etats en développement. 35 % des Etats et territoires affectés par les armes à sous munitions qui ont été déployés dans les conflits armés se trouvent en Afrique. Il n’est donc pas surprenant que le tiers des Etats Parties à la Convention se situe sur le continent africain, et que les Etats africains aient joué un rôle clé pour guider au développement et futur programme de travail de la Convention.

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Adoptée le 30 mai 2008 à Dublin, la CCM avait été ouverte à la signature le 30 décembre de la même année à Oslo. Elle est entrée en vigueur le 1er août 2010, soit six mois après qu’elle ait été ratifiée par 30 Etats. Au moment où débute la rencontre de Lomé, 111 Etats sur la planète ont rejoint la Convention, 80 l’ont ratifié et 31 l’ont signé mais pas encore ratifié.

 

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