M. Obama a signé le décret sur les sanctions contre les cinq anciens leaders ou officiels, dont l'ancien président François Bozize, et l'ancien président de transition du pays, Michel Djotodia, a indiqué la Maison Blanche.
Les trois autres officiels sont Noureddine Adam, ancien ministre de la Sécurité publique, Abdoulaye Miskine, un leader du Front démocratique du peuple de la République centrafricaine, et Levi Yakite, un coordinateur politique anti-Balaka, selon le décret.
L'action de mardi veut faire passer "un message fort que l'impunité ne sera pas tolérée et que ceux qui menacent la stabilité de la République centrafricaine devront faire face à des conséquences", a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, dans un communiqué.
Le décret gèle les éventuels biens des cinq responsables. L'entrée sur le territoire américain leur sera refusée également.
Les Etats-Unis exhortent toutes les parties à mettre fin aux violences, à faire en sorte que justice soit rendue et que ceux qui ont commis des violations des droits de l'homme rendent des comptes, et à travailler ensemble pour forger un avenir plus clair et plus prospère pour le peuple de tout le pays, a ajouté M. Carney.
MM. Bozizé, Yakite et Adam étaient déjà visés par des sanctions prises vendredi dernier par le Comité des sanctions, qui dépend du Conseil de sécurité de l'ONU.
Plus de 2,5 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population totale (4,6 millions) de la République centrafricaine ont besoin d'aide humanitaire et un million d'habitants se sont déplacés à l'intérieur du pays, selon le porte-parole.
