La nouvelle directrice de l’agence ONU-Femmes parle de ses priorités en faveur des femmes du monde

Afriquinfos Editeur
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Lors d'une conférence de presse, Mme Mlambo-Ngcuka, qui a pris ses fonctions le 19 août dernier, a  souligné, à cette occasion, comme ses priorités, le renforcement du leadership et l'élargissement de la participation, et la lutte contre la violence faite aux femmes.

Mme Mlambo-Ngcuka a également  évoqué, parmi ses priorités, une meilleure représentativité des femmes au sein du système onusien, annonçant que son plan stratégique sera bientôt évalué par le Conseil d'administration d'ONU-Femmes.

Alors que l'Organisation réfléchit aux priorités de développement post-2015, la directrice exécutive a fait part  de son intention de plaider dans ce cadre pour la définition d'un objectif de développement rassemblant l'ensemble des questions liées à la femme.

Parlant de la question financement d'ONU-Femmes, l'ancienne ministre sud-africaine a fait savoir qu'elle comptait, au cours des six prochains mois, lever 50 millions de dollars ou plus, en élargissant l'assiette des donateurs au secteur privé, au milieu philanthropique, ainsi qu'aux particuliers et encourageant les bureaux de terrain de l'Entité à se montrer créatifs.

Au total, a estimé la directrice exécutive, "il faudra trouver 100 millions de dollars pour finir l'année en beauté". Elle a espéré que les États-Unis, neuvième plus grand contributeur avec plus de huit millions de dollars, triplerait sa contribution. Jusqu'à présent, c'est la Norvège qui occupe la première place avec plus de 25 millions.

Mme Mlambo-Ngcuka, qui a défendu une approche fondée sur la coopération interagences a insisté sur le fait qu'ONU-femmes ne peut être le seul organe de l'ONU à agir pour l'autonomisation de la femme. J'entends faire une réalité du slogan "Unis dans l'action", a-t-elle promis.