Michel Djotodia annonce un retour progressif de la sécurité en République centrafricaine

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« Ce n’est pas une anecdote. Il y a pas plus de deux semaines, des investisseurs saoudiens sont venus à Bangui et m’ont rencontré. Ils m’ont expliqué qu’à Paris, on leur a demandé de ne pas continuer sous prétexte que la situation est grave », a confié le leader centrafricain qui se convainc que « certaines personnes mal intentionnées diabolisent la situation en Centrafrique ».

Celui qui bénéficie désormais du soutien de ses pairs d’Afrique centrale a justifié sa prise du pouvoir le 24 mars par la gravité de la situation sociopolitique, caractérisée par le spectre d’une guerre civile.

Comme gage de sa détermination à restaurer la sécurité et la paix, Michel Djotodia invoque le désarmement en cours des ex- rebelles de la Séléka et la mise en place d’un nouveau gouvernement conformément aux exigences du dernier sommet des chefs d’Etat de la CEMAC tenue à N’Djamena au Tchad en mai.

L’ex-chef rebelle a cependant souligné que son pouvoir fait encore face à deux menaces. « Nous sommes en guerre contre la LRA (l’Armée de résistance du Seigneur du rebelle ougandais Joseph Koné) et l’incompréhension avec les troupes ougandaises basées dans le Nord qui nous empêchent d’exercer notre autorité sur toute la Centrafrique », a-t-il expliqué.

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Le sommet des chefs d’Etat de la CEMAC tenu vendredi dans la capitale gabonaise en marge de la deuxième édition du New York Forum Africa, un forum économique organisé depuis 2012 dans cette ville, « a souligné l’impérieuse nécessité pour la CEMAC de continuer à apporter son aide à cette République soeur et à ses nouvelles autorités, dans leurs efforts de restauration et de renforcement de la stabilité intérieure ».

« Aussi, les chefs d’Etat se sont engagés à renforcer la sécurité à Bangui » en prenant une décision de soutenir de la CEMAC à la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ( CEEAC), pour un montant d’environ 50 millions USD, d’après le communiqué final qui a sanctionné les travaux.