Les participants au forum de Libreville planchent sur l'évolution et des opportunités des pays africains producteurs de pétrole en les situant toujours dans le cadre de la conjoncture internationale.
"La problématique, qui constitue le centre de ces travaux, est importante pour les pays membres de l'APPA (Association des pays producteurs de pétrole africains) dont les politiques de développement s'appuient encore sur l'exploitation des matières et qui doivent, de plus en plus, intégrer le souci de la prévention de notre environnement", a déclaré le ministre gabonais chargé du pétrole, président en exercice de l'APPA, Dieudonné Ngoubou.
A tout considérer, le développement des activités de production des hydrocarbures doit dorénavant se faire en tenant compte de l'environnement.
Selon lui, les pays africains producteurs d'or noir ne peuvent plus se développer sans se soucier des questions environnementales, en plus des droits des travailleurs et des populations vivant autour des zones d'exploitations pétrolières.
"Ces questions ne peuvent s'ignorer aujourd'hui. Elles doivent plutôt contribuer à l'amélioration de nos performances et de notre bien-être", a-t-il souligné.
Avec plus de 100 milliards barils de réserves prouvées de pétrole, l'Afrique joue un rôle important sur le plan stratégique. De ce point de vue, la rencontre de la capitale gabonaise, Libreville apparait comme un événement majeur pour ce secteur.
Le Congrès africain du pétrole et exposition (CAPE) est une rencontre triennale des spécialistes et des hauts dirigeants africains du secteur du pétrole et gaz, qui constitue une plate-forme d'opportunités de développement des relations et des liens entre décideurs et professionnels dudit secteur.
Le CAPE V a été ouvert le 26 mardi mars à Libreville et prendra fin le jeudi 28 mars.
