New York (© 2019 Afriquinfos)- Initiée sur appel des présidents du G5 Sahel et de la Cédéao Une réunion de chefs d’État sur la situation au Mali et au Sahel s’est tenue mercredi 25 septembre en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
La réunion à laquelle ont pris part le secrétaire général de l’ONU et du ministre français des Affaires étrangères avait comme le point d’orgue l’appel des instigateurs à plus de soutien financier et politique de la communauté internationale.
Alors qu’il présidait l’ouverture des travaux ouvert le patron de l’Onu a déclaré : « Je crains que nous ayons collectivement échoué à enrayer les causes profondes de la crise, a-t-il lancé. Et partout les civils en payent le prix. » Il a aussi redit ce qui est répété par les chefs d’État du G5 Sahel depuis des mois : le soutien du monde n’est pas suffisant pour cette Force conjointe qui peine à devenir opérationnelle depuis quatre ans.
Ce qui est important, c’est notre action commune pour aider les forces de défense et sécurité maliennes à se former, à s’équiper. Parce qu’en fin de compte, que ce soit Barkhane, que ce soit la Minusma ou que ce soit la force conjointe G5 Sahel, un jour ou l’autre ils seront appelés à partir. Il faut plutôt aider les Maliens à reconstruire leur armée.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a ensuite longuement dressé le bilan de son action, avec des réussites et des manquements, et déjà beaucoup d’efforts, a-t-il insisté. Avec un leitmotiv : il y a urgence à lever enfin cette « digue » contre le terrorisme, comme il l’appelle.
Le même exercice a été effectué par le président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, qui préside actuellement le G5 Sahel, ensuite Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, et enfin le ministre algérien Sabri Boukadoum, tous ont à leur tour fait comprendre que tergiverser davantage serait désastreux pour le monde entier.
I.N.