La BM n’intervient pas directement dans le domaine politique en Guinée (représentant)

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Selon lui, le choix des secteurs d'intervention de la BM en Guinée est lié aux priorités définies par le gouvernement guinéen, en fonction des ressources disponibles et en fonction de la faisabilité des projets de développement présenté par les autorités politiques du pays.

Le champ d'action de la BM, a-t-il dit, est le champ de la réduction de la pauvreté, le développement économique et social, avec comme vision les projets sociaux  visant à promouvoir l'accès à l'école, aux soins de santé primaire, aux infrastructures sociales de base, etc.

"Nous n'intervenons pas directement dans les aspects politique ou élections", a précisé M. Kanté avant d'ajouter que ce domaine est réservé à d'autres institutions ou gouvernement étrangers.

- Advertisement -

Pour le représentant résidant, la BM soutient déjà près d'une quinzaine de projets en faveurs de la Guinée. Il s'agit des secteurs aussi divers et variés comme l'éducation la santé, le domaine agricole, la décentralisation, le renforcement des capacités, la bonne gouvernance, l'appui au secteur minier. "Nous espérons que dans un futur pas assez lointain, ce portefeuille va s'agrandir d'avantage pour que nous puissions inclure d'autre nouveaux secteurs ou aller en profondeur dans d'autres secteurs où nous sommes déjà et où peut être l'appuis n'est pas assez grand," a estimé Cheik Fantamady Kanté.

Il a indiqué que l'une de ses premières tâches est de développer un programme-pays de 3 à 4 ans en fonction des priorités nationales soumises par le gouvernement guinéen aux institutions financières internationales, pour financement. A propos de l'initiative "pays pauvres très endettés" (PPTE), le représentant de la BM en Guinée a préconisé que le processus suit son cours et que tout porte à croire que dans un avenir très proche, la Guinée arrivera à ce point d'achèvement, pour bénéficier de l'annulation d'une partie importante de sa dette extérieur, estimée à près de 3 milliard de dollars, soit 75% du PIB du pays.