Selon l’ancien président du Nigéria Olusegun Obasanjo, toutes les jeunes filles qui ont été enlevées par le groupe terroriste Boko Haram ne seront pas libérées. Seules celles qui tombent enceintes, par exemple, et deviennent ainsi un poids pour leurs ravisseurs qui ne prendront pas la peine de garder un bébé et de s’en occuper seront rendues à leur famille, a-t-il déclaré à la chaîne d’information BBC.
Alors que les équipes de chercheurs semblent encore très loin de retrouver les jeunes lycéennes qui ont été enlevées le 14 avril dernier, l’ex-président a dénoncé le manque d’action du gouvernement nigérian. Il a notamment déclaré qu’il avait la possibilité d’entrer en contact avec Boko Haram mais que le gouvernement l’empêchait d’agir.
Parmi les nigérianes enlevées, certaines avaient réussi à s’échapper. Mais 220 sont encore portées disparues à l’heure actuelle. Le mouvement de protestation et de soutien qui s’est déclenché dans le pays a été restreint par le gouvernement de Goodluck Jonathan qui a interdit les rassemblements dans la capitale.
