Amnesty International s'est trompé sans consulter le ministère nigérian des Affaires étrangères, a indiqué le chef de la diplomatie nigéirane Olugbenga Ashiru, qui accuse aussi le rapport d'être tendancieux en ce qui conerne la lutte contre la secte Boko Haram en dénonçant les abus des droits de l'homme par les forces de éscurité nigérianes.
Olugbenga Ashiru a rejeté les accusations d'Amnesty International, selon qui les forces de sécurité ont commis des " tueries extra-judiciaires".
"Nous ne sommes pas d'accord pour dire qu'il s'agit des tueries extra-judiciaires (…) Au cours des combats, nos forces de sécurité ont eu aussi des morts. Il n'y a donc pas de tueries délibérées", a-t-il relevé.
Selon M. Ashiru, le rapport d'Amnesty International, intitulé " Nigeria, piégé dans un cercle de violences", est basé en grande partie sur la troisième partie.
Il a proposé qu'Amnesty International établisse un bureau au Nigeria pour favoriser "de bonnes relations de travail" avec le Nigeria.
Réagissant au rapport d'Amnesty International, le porte-parole militaire nigérian, le colonel Mohammed Yerima a déclaré à Xinhua que les troupes nigérianes tuent seulement les militants de la secte Boko Haram au cours des combats et n'ont jamais exécuté personne illégalement.