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La police nigériane de l'Etat de Plateau (centre-nord) a confirmé mardi la mort de 16 personnes dans une attaque contre la communauté Shonong, composée de quatre villages. Neuf cadavres ont été découverts sur les lieux de l' attaque de lundi, alors que sept autres ont été brûlés et sont méconnaissables, a rapporté mardi le commissaire de police de l' Etat, Chris Olakpe, aux journalistes à Jos, capitale de l'Etat de Plateau.
Une vingtaine de maisons ont été rasées, a-t-il poursuivi, ajoutant que le nombre de personnes blessées dans cette attaque était encore imprécis. Selon lui, l'attaque aurait pu être plus dévastatrice si la police et les hommes de la force spéciale (STF) n'étaient pas intervenus rapidement.
A Jos, les attaquants sont presque tous musulmans et le peuple indigène est majoritairement chrétien. Les luttes pour la possession des terres, les ressources économiques et le contrôle politique tendent à s'exprimer non seulement en des termes ethniques mais également religieux.
Des milliers de personnes ont été tuées et des centaines de milliers d'autres ont été déplacées, et des milliards de dollars de propriétés ont été détruites à cause de cette crise.
Depuis la fin de l'année 2010, la sécurité s'est encore détériorée dans l'Etat à cause des attentats terroristes et des attentats suicides contre les églises et les cibles sécuritaires par Boko Haram, groupe responsable de la plupart des vagues d' attaques dans le nord du Nigeria.
