En moins de deux semaines après son investiture au pouvoir, le Président nigérian s’impose la responsabilité de trouver des moyens sûrs qui puissent éradiquer Boko Haram. Une lutte qu’il commence en instaurant une coopération avec d’autres pays se trouvant dans les mêmes difficultés sécuritaires.
A la suite d’une visite de M. Buhari au Tchad et au Niger organisée dans le but de mieux s’imprégner de diverses réalités et sa participation au G7 en Allemagne (afin d’avoir le soutien de la communauté internationale en matière de renseignements et d’informations), ce sommet d’Abuja vient confirmer sa volonté de bouter définitivement le terrorisme hors des frontières du Nigeria.
Le président béninois, Yayi Boni, a également confirmé la volonté de Buhari de mettre fin à la menace terroriste. « Muhamadou Buhari est très décidé et les discussions que nous avons eues nous rassurent que nous allons venir à bout de ce phénomène odieux», déclarait-il lors de sa visite à Paris mardi dernier. Il a en outre affirmé que des militaires béninois sont déjà prêts pour lutter contre Boko Haram et qu’ils n’attendent que le signal de l’ONU.
La force armée africaine : de quoi s’agit-il?
Il s’agit de mettre en place un déploiement de forces mixtes (associant le Nigeria et le Bénin) qui seraient sous les commandes de l’Union Africaine, comme c’est le cas des soldats camerounais, tchadiens et nigériens qui ont eux déjà entamé depuis janvier dernier les ’’combats contre la secte islamiste’’. Ces 5 pays sont appelés à mieux coopérer afin de se débarrasser de la secte Boko Haram. A ce propos, il a été demandé de mettre en place ‘’la force multinationale promise’’ qui n’est pas pour le moment encore établie. Cette force anti Boko Haram doit comprendre un total de 8.700 personnes dont des militaires, des policiers et des civils. Son quartier général résiderait à N’Djamena.
Innocente Nice