Rassemblements, veillées, prières, les manifestations solidaires n’ont pas tari pour exiger la libération des « otages de Boko Haram » ce 14avril.
Dans le monde entier, des personnes ont manifesté leur solidarité à l’occasion de ce triste anniversaire.
Au Nigeria, 219 fillettes et adolescentes baptisées « les ambassadrices de Chibok», toutes vêtues de tee-shirts rouges ont marché en cortège, tenant chacune un panneau au nom de l’une des disparues.
Plus loin à Paris, une petite manifestation a eu lieu sur le champ de Mars pour soutenir les jeunes filles toujours détenues. De côté de la nouvelle Zélande et des Etats Unis des sympathisants ont manifesté leur solidarité via les réseaux sociaux.
Mais ce rapt qui a suscité une émotion sans précédent à travers le monde, est loin d’être le seul crime commis par la secte islamiste. Selon Amnesty International, au moins 2.000 femmes et fillettes ont été enlevées au Nigeria depuis le début de l’année dernière.
Un chiffre alarmant qui a suscité des réactions des Nations unies et des organisations de défense des droits de l’homme. Des appels ont été lancés pour la libération immédiate de ces filles détenues et les organisations n’ont pas manqué d’exiger des actions concrètes de la part du gouvernement nigérian.
Mais Muhamadou Buhari, le nouveau président élu qui devrait prendre officiellement fonction en mai prochain s’set montré prudent sur la question. «Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues. Leur localisation reste inconnue. J’aimerais beaucoup pouvoir le faire, mais je ne peux pas promettre de les retrouver», a-t-il déclaré dans un communiqué.
Larissa Agbenou