Asha-Rose Migiro au chevet des blessés après l’attentat contre l’ONU

Afriquinfos Editeur
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« Il ne peut y avoir de justification pour le terrorisme. Les responsables doivent être traduits en justice », a dit Mme Migiro à la presse, à Abuja. Elle était accompagnée par le chef de la sécurité de l'ONU, le secrétaire général adjoint Gregory Starr.

« Viser ces personnes est inadmissible et moralement répréhensible. Parmi les collègues de l'ONU, j'ai entendu aujourd'hui à l'hôpital un message clair. Ils veulent que le travail continue », a-t-elle ajouté soulignant que les personnes décédées et blessées dans cette attaque ont pour objectif d'aider le peuple du Nigéria.

Aux alentours de 11h00 heures locales vendredi matin, le bâtiment de l'ONU a été frappé par un attentat à la voiture piégée. Ce bâtiment abrite 26 agences humanitaires et le personnel des Nations Unies. Environ 400 personnes y travaillent

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A ce jour, le bilan de l'attaque s'élève à 21 morts et 76 blessés dont 26 restent en soins intensifs. Quatre blessés graves ont été évacués dimanche à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour recevoir des soins adéquats.

Mme Migiro a exprimé ses condoléances aux familles des victimes. « Plus tôt aujourd'hui, j'ai discuté de l'attaque avec le président (nigérian Goodluck) Jonathan. Nous souhaitons tous savoir exactement ce qui s'est passé et ce qui peut être fait pour renforcer la sécurité », a expliqué Mme Migiro.

« La faim et les maladies ainsi que la nécessité de promouvoir les droits de l'homme ne nous permettent pas d'arrêter ou de faire une pause, le personnel des Nations Unies dans le monde entier doit accomplir son devoir et assumer ses responsabilités. Et nous le faisons quotidiennement et nous continuerons de le faire malgré cette attaque barbare », a-t-elle dit.

La secrétaire générale adjointe a exprimé son soutien au personnel de l'ONU lors d'une rencontre au cours de laquelle elle a répété « qu'aucune attaque terroriste ne peut tuer nos idéaux ». Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le Conseil de sécurité ont vivement condamné l'attaque vendredi.