Cette décision a été prise par l'armée sur l'ordre du président Goodluck Jonathan, qui a apparemment été perturbé par l'attaque de la semaine dernière, a ajouté la source.
Une puissante explosion a frappé le siège de la police, jeudi dernier, tuant au moins deux personnes et détruisant plus de 70 voitures.
La secte Boko Haram a revendiqué la responsabilité de l'attaque.
La source militaire a déclaré à Xinhua qu'environ 2 000 soldat ont été déployées dans l'État pour une opération militaire spéciale qui devrait démarrer la semaine prochaine.
Le Service de sécurité de l'Etat (SSS), chargé du renseignement intérieur et de l'immigration, a été associé au bataillon spécial suite aux informations circulant dans le cercle sécuritaire national selon lesquelles des mercenaires de la Somalie, du Soudan et du Niger voisin sont utilisés par la secte islamique, a dit la source.