"Pour améliorer de manière significative et durable le développement humain et social des populations nigériennes, les efforts et les investissements doivent être renforcés davantage particulièrement dans l'éducation, la scolarisation de la jeunes fille, dans la santé des femmes et des enfants et aussi dans l'économie en créant des richesses profitables à la plus grande majorité", a déclaré vendredi le directeur général de l'INS, Idrissa Alichina Kourguéni, lors d'une conférence de presse relatif au Rapport mondial sur le développement humain (RMDH) 2013 publié par le Pnud.
Selon Idrissa Alichina Kourguéni, depuis 1990, le Niger a fourni "d'immenses efforts" et a fait "d'énormes progrès" dans les secteurs clés du développement humain, notamment la santé avec une "baisse significative et importante" de la mortalité infantile de 40% en l'espace de 10 ans.
"Le pays a aussi fait des progrès très appréciables dans le domaine économique et dans celui de l'éducation", a-t-il ajouté.
Il relève toutefois que "malgré tous ces efforts et progrès, le niveau de développement humain au Niger reste assez faible, par rapport à celui des autres pays, avec des indicateurs socioéconomiques notamment celui de l'éducation, parmi les plus faibles du monde".
M. Kourguéni soutient qu'il faudrait "impérativement rendre les systèmes éducatif, sanitaire et économique nigériens plus performants et efficients".
L'indice de développement humain (IDH) est "une mesure synthétique" qui rend compte du "niveau moyen" de développement humain atteint par un pays donné sous "les aspects de la santé et de la longévité, de l'accès à l'instruction et du niveau de vie décent".