Niger : Pénurie de carburant dans la capitale

Afriquinfos Editeur
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Le syndicat nigérien des transporteurs des hydrocarbures a appelé ses militants à observer un arrêt de travail de cinq jours, à partir du 8 octobre, sur l'ensemble du territoire national, en vue d'amener les autorités nigériennes à accorder aux seuls privés nationaux l'autorisation d'enlever les hydrocarbures à la Société de raffinage du pétrole de Zinder (Soraz) basée à Zinder, excluant les camions citernes d'immatriculation étrangère.

 Mercredi, la plupart des stations étaient en rupture d'essence, manque d'approvisionnement. Les quelques stations dont les stocks ne sont pas encore épuisés ont été prises d'assaut par des foules d'automobilistes.  

 Le litre d'essence dont le prix officiel est 579 fcfa à la pompe, se vend désormais entre 800 et 1.000 fcfa, au niveau des vendeurs informels. Pour le ministre nigérien en charge des transports, M. Ibrahim Yacouba, cette rupture de ravitaillement est due à un mauvais concours de circonstance.

 "Certes qu'il y a la grève des transporteurs, mais la rupture est due essentiellement à la maintenance des installations de la SORAZ depuis trois semaines. Elle a déjà repris la production ce mercredi. Il n'y a pas lieu de paniquer. La situation se normalisera le plutôt possible", a rassuré le ministre des transports. "Au niveau du gouvernement, nous reconnaissons aux travailleurs le droit d'aller en grève, mais nous veillerons à ce que les activités économiques puissent se poursuivre", a-t-il fait savoir.

Comme pour radicaliser le mouvement, le syndicat nigérien des transporteurs des hydrocarbures a déposé mercredi un nouveau préavis de grève de cinq jours à compter de ce vendredi.