"À la date du 15 septembre 2012, on a enregistré 88 pertes en vies humaines, 72 396 ménages affectés totalisant 511 484 personnes'', a relevé Mme Malan Barmou dans un entretien publié vendredi par l'hebdomadaire gouvernemental "Sahel Dimanche''.
Selon elle, toutes les huit régions du Niger sont touchées par les inondations avec une très grande ampleur dans celles de Tillabéry, Dosso et Niamey.
Mme Saadatou a indiqué que "d'importants dégâts sont enregistrés sur les structures socio-économiques de base et autres biens essentiels à la survie des populations. Il en est ainsi des champs de cultures, des rizières, des points d'eau, des écoles, des centres de santé, des routes, des ponts et des digues''.
S'agissant de la prise en charge des sinistrés, grâce à la solidarité nationale et la coopération internationale, les besoins en vivres sont couverts avec la distribution en cours pour les 45 jours sur les 60 préalablement retenus comme temps de prise en charge des sinistrés.
Les besoins des personnes affectées se résument en des abris, couvertures, moustiquaires et autres.
Selon l'organisation internationale Oxfam qui cite un rapport du Bureau de l'Office des Nations Unies chargé de la coordination des affaires humanitaire (OCHA) à Niamey, "la crue du fleuve Niger n'a jamais été aussi élevée depuis que le pays a commencé à la mesurer en 1929 et des milliers de maisons et de champs ont été détruits''.
Un communiqué de OXFAM apprend qu'au "début de cette année, une sécheresse au Sahel a entraîné une crise alimentaire qui continue d'affecter plus de 5,5 millions de personnes au Niger et, à cette date, le choléra a tué plus de 96 personnes. Et maintenant, des prix alimentaires exceptionnellement élevés, ajoutés à la destruction de récoltes par les inondations réduisent la capacité du Niger à relever le défi de nourrir sa population.
Suite à cette situation "critique'' née des inondations, Oxfam a lancé un appel "à une mobilisation d'urgence pour assister les personnes sinistrées les plus vulnérables''.