En effet, la célébration de l'anniversaire à l'accession à l'indépendance du pays, est consacrée, depuis des décennies, aux actions de préservation de l'environnement à travers des opérations de plantation d'arbres, dans toutes les régions, dans tous les départements et dans toutes les communes du Niger.
A Niamey, la cérémonie officielle de plantation d'arbres a été lancée vendredi matin par le président Mahamadou Issoufou, dans la ceinture verte, où seront plantés au cours de cette journée plus de 5 000 arbres sur un espace de 10 ha.
Cette action vise, grâce à l'appui de la coopération turque, l'aménagement, à terme, de 1 000 ha de ce boisement, initié par les autorités d'alors pour servir de brise vent à la capitale nigérienne, mais qui est aujourd'hui menacé par des pressions de toutes natures.
Selon le ministre en charge de l'Environnement, M. Issoufou Issaka, cette 37ème édition de la Fête nationale de l'Arbre marque le lancement officiel de la campagne nationale de reboisement qui s'étend sur toute la période des pluies utiles, autour de la mi- septembre.
Autre innovation cette année, c'est le lancement d'un concours national de reboisement. Ce concours qui vise à encourager les collectivités territoriales, les communautés locales, les personnes physiques ou morales à planter les arbres et à les entretenir, concerne l'ensemble des huit régions du pays.
Les cinq récipiendaires ont reçu leurs prix respectifs, vendredi matin, à la cérémonie officielle de plantation d'arbres, notamment, des mains du président de la République Mahamadou Issoufou, du président de l'Assemblée nationale Hama Amadou et du Premier ministre Brigi rafini.
Les services techniques de l'environnement ont toujours saisi cette opportunité pour sensibiliser les populations sur les problèmes environnementaux, particulièrement celui de la désertification qui est à l'origine de la dégradation des bases de production rurale, en l'occurrence la terre, l'eau et la végétation.
En somme, ces actions de reboisement collectives, selon le ministre Issoufou Issaka, permettent chaque année de traiter au mieux l'équivalent de 30 000 ha sur le territoire national, contre en moyenne 80 000 ha de perte. Pour inverser la tendance à la dégradation des terres, il faut réaliser au moins 80 000 ha de réhabilitation écologique chaque année.
